Ambriz, en route
Première expédition, en route vers le nord. Chargés, planches de surf sur le toit, on se sort difficilement des embouteillages du samedi matin. Et puis, la route est à nous! On flâne un peu. Eglises des années 70, étranges architectures de béton aux allures de vaisseau spatial posées au millieu des cabanes de branchages. Un détour par le marché, histoire d’attraper quelques t-shirts angolais et des mangues. Pause dans les baraques du bord de route pour déguster les cacuços, petits poissons de rivière grillés. Pique-nique, un peu plus loin, au grand étonnement d’un passant.
N’aurions nous pas un peu trainé? La piste est longue et assez mauvaise. Le temps couvert atténue les reliefs, il faut être attentifs aux grosses ornières sur cette route faite de lambeaux de bitume. Un pont- de tôle – si frêle mais on passe.
Sommes nous encore loin? la piste va t’elle se dégrader? Trouvera t’on la plage? Bien que droite, la route semble longue et un peu incertaine.
On s’arrête tout de même à la vue de ce sombre vestige des années de guerre. Les combats, la violence de ces 30 ans de guerre civile, le risque perpétuel des mines, refont surface à la vue de ce tank abandonné, qui rouille lentement au milieu des herbes.