Chez les Himbas
Si bien organisée que soit la visite, ce n’est rien pour "comprendre" les Himbas.
Tout au plus un aperçu, des impressions.
Il n’y a pas vraiment de village, les femmes arrivent peu à peu à pied, ayant eu vent de notre visite. Les jeunes et les hommes sont partis garder les troupeaux ou faire des achats, plus au nord.
Démonstration de toilette Himba, pour les femmes qu’un tabou empêche de se laver à l’eau, elle consiste à s’imprégner d’une poudre ocre et à se parfumer avec les fumées d’un arbuste odoriférant.
Beaucoup de parures, les plupart liées au statut matrimonial : bijoux en coquillage, jambières en métal et au nombre d’enfants. Coquetteries aussi, j’ai l’impression que le summum de l’élégance est de ressembler à une vache : coiffure à corne, tablier de cuir, mais la civilisation du plastique parvient tout d emême à s’immiscer : emballages ré-utilisées en parure de tête ou téléphones portables… difficile de trouver des recharges. Le guide interprète est sollicité, pour la prochaine visite. Et pour le réseau ?
Difficile de lancer la danse, en pleine matinée mais peu à peu, les jeunes filles s’animent et rient, sous les invectives et moqueries du "maitre de danse", le jeune en tshirt violet qui ne voulait pas se lever au début.