Chiens de traineau
Pendant la semaine de relâche, pas de voyage longue distance. D’une part, je dois faire attention à mon budget qui descend plus vite que prévu, et d’autre part, je préfère essayer de profiter de mon nouveau pays. Départ à Dushenay avec un gros pack sack contenant 2 sleeps, 2 tapis de sol bleu, un fanal, une enveloppe bivouac et un peu de linge de rechange.
Le but du jeu était de faire 24 heures en traineau à toutous. On part en début d’aprem avec 6 traineaux pour rejoindre le camp de base à coté du lac Maher. Et le lendemain, on fait le retour. J’avais 6 toutous, mon traineau à moi tout seul et tout mon stock.
Un traineau, ca va aussi vite qu’un vélo en gros. En montée, les chiens luttent, en descente, ils courent au galop. Le secret d’une sortie traineau réussie, c’est le frein. On doit toujours avoir le leech tendu entre les chiens et le traineau sinon les chiens ne savent pas si le traineau est toujours là et ils font n’importe quoi. Un dernier détail : Pour aller à gauche, on crie « A » et à droite « J ». A ne pas confondre avec les commandes vim..
Pour rajouter de la difficulté à tout ca, j’ai décidé de dormir à la belle étoile. J’avais bien choisi mon soir, car il y avait une tempête de neige et il faisait froid en tabarnouche. Mais j’avais prévu : Un lac immense avec de la neige fraiche et confortable, deux tapis, un sleep -40, une enveloppe bivouac, du linge léger, des mouflons et du linge de rechange. Et je dois dire, j’ai passé une des meilleures nuits de mon hiver. Ca serait à refaire, je le ferai au moins une fois par semaine. La neige qui tombe doucement sur le visage, le vent qui souffle, le calme absolu d’un lac vide dans une réserve faunique vide.. C’est au matin que j’ai eu froid. Quand j’ai traversé le lac en short t-shirt avec des mouflons aux pieds pour rejoindre le campement et m’apercevoir que personne avait mit de buche dans le poêle !