Le language d’ici
Il y a des expressions marantes ici. J’ai plein de profs marrants avec leurs humours assez Québécois.
Ya quelques jours, j’ai appris qu’une trousse s’appelait une caisse à crayons et aujourd’hui, une clé usb, c’est une petite patente rectangulaire.
Sinon, une gomme est une efface (un peu comme les belges qui appellent une serviette « un essui »).
On pitonne un NIP, et on ne rentre pas un code.
On utilise une planche à neige dans la marde blanche et on ne surfe pas dans la poudreuse.
Si j’était un Kékékoi, je m’appellerai surrement Greg Tremblay.
Tout le monde s’appelle « Tremblay » ici, ca doit être le « Dupont » de chez nous. Il y en a 12 pages dans l’annuaire de Québec city ! Les expressions qui suivent sont courantes ici. Merci à Jero Tremblay pour me les avoir pognées !
- Le Québécois n’embrasse pas. Y frenche.
- Le Québécois ne vérifie pas. Y checke.
- Le Québécois n’a pas la gueule de bois, Ct’un lendemain de veille.
- Le Québécois n’appelle pas. Y t’call.
- Le Québécois ne s’en fout pas. Y s’en câlisse.
- Le Québécois ne manque pas ses cours. Y foxe.
- Le Québécois ne prend pas une chaise. Y s’tire une bûche.
- Le Québécois n’est pas un menteur. C’t’un ostie de crosseur.
- Le Québécois ne se goinfre pas. Y mange en sacrament.
- Le Québécois ne se sert pas d’un ordinateur. Y gosse dessus.
- Le Québécois ne descend pas de l’auto. Y débarque du char.
- Le Québécois ne freine pas. Ycôlisse les brakes dans l’tapis.
- Le Québécois ne débraie pas. Y pèse sa clutche
- Le Québécois ne prend pas une bieère. Y prend un six pack.
- Le Québécois n’a pas d’essuie-glace. mais des wipers.
- Lundi, c’est Thanksgiving. Mais comme le Québécois n’est surtout pas un anglais. Le Québécois c’est un vrai… Alors, c’est l’action de grâce.
Les expressions récurentes :
- à date
- Pis par après
- effectiv’maen
- Tatu djavussa ?
- c’est correc’
- téka (en tout cas)
- faque (ce qui fait que)
- chu danmarde (je suis dans la mxxxe)
Le summum, c’est de parler avec un vrai Gaspésien. Cet homme la n’utilise que des expressions dans ce genre avec un accent très pronnoncé ! Maintenant, cher lecteur, tu peux comprendre pourquoi un français se poile souvent chez ses cousins. J’adôre ce pays !