Rues de Luanda
Trainer dans le centre, la ville basse. A l’ombre des tours toutes neuves, les vieux bâtiments portugais vivotent.
Café Cuanza. Le bistrot a disparu. Le café aussi. L’Angola était 3e producteur mondial à l’indépendance mais peine aujourd’hui à faire renaître cette culture. Les enseignes encore accrochées au mur datent souvent des années 60-70, et sont en total décalage avec le commerce actuel, entièrement dépendant du trottoir. « Recargas » dit le panneau derrière les vendeuses de gazosas, on peut donc prendre une bière tout en achetant un carte pour son portable. Assemblées aux carrrefours, les femmes avec leurs bassines de fruits, bavardent, allaitent mais ne manquent pas une cliente potentielle, surtout en fin de journée. « Amiga, um bon preco! »
Toujours en marche, poussant un long cri rauque, les vendeuses de poisson s’annoncent. Les gamins eux, se postent plutôt dans les embouteillages pour proposer quincaillerie et vêtements. Le soir, au milieu des files de voiture, dans l’ombre, des nuées d’enfants proposent du pain.