Sesriem – 318km
La matinée sera longue. On a préparé tous les sacs, on a entassé nos courses à l’entrée de l’hôtel. La voiture arrive pendant l’Oryx du midi. On découvre un drôle de petit fourgon, une sorte de petit camping car 4×4. On expédie les formalités et on repart vers l’Est, en route vers Sesriem.
On traine sur la route, encore choqués par les images de l’accident. Notre petit camion peine un peu dans les cotes. Mais on est pas pressés, car tout ce qui arrive maintenant est un peu comme un bonus.
Après le Naukluft et le col de Garub, on rencontre nos premières dunes. Si belles avec leurs reflets jaunes et orangés. On y croise même un dromadaire ! Un mirage ? On passera ensuite le tropique du Capricorne, main dans la main. La nuit tombe et nous n’auront pas le temps de s’arrêter à Solitaire. La route est assez longue au milieu de ce désert. On arrivera de nuit devant les portes de Sesriem.
18h, nuit noire. Nous n’avons pas de réservation et le gardien ne veut pas nous laisser rentrer. Une voiture arrive à son tour. Ce sont des allemands, et eux ont réservé. Ils acceptent de partager le campement avec nous. On est aux anges, on peut rentrer !
Le campement est grand, avec un gigantesque acacia au milieu. On partage nos bières et notre repas au coin du feu qui a beaucoup de mal à prendre avec le bois que l’on a trouvé à Walvis.
Serendipity. Les allemands étaient chez KEA pendant notre accident. Ils ont suivi les affolements de Beata et toutes les opérations de sauvetage, et ils sont très heureux de nous voir en bonne santé et toujours sur la route ! Et nous aussi !
On papote au coin du feu, pendant que le steak et le mais cuisent. Après avoir déplié le camping car, papi et mamie vont se coucher. Demain, on se lève tôt.